...pour le plaisir des yeux, mais pas que !
N'oubliez pas que vous avez tout le mois de janvier pour céder à la tradition et à la tentation...
Papy caillou n'allait pas faillir à la tradition et comme chaque année il s'est mis au travail pour confectionner une brioche des rois.
Avant de vous parler de sa brioche provencale, j'ai envie de faire un retour sur l'histoire de ce gâteau que l'on partage le jour de l'Epiphanie.
L'Epiphanie célèbre la visite de l'enfant Jésus par les mages, couramment appelés les Rois mages qui s'appellent respectivement: Gaspard, Melchior et Balthazar.
La tradition veut que cette fête soit l'occasion de "tirer les rois". Une fève (remplacée de nos jours par une figurine) est cachée dans la galette et la personne qui trouve cette fève devient le roi ou la reine de la journée et a le droit de porter la couronne dorée qui accompagne toujours cette galette. Il doit, c'est le jeu, offrir la prochaine galette.
Jadis, l'usage voulait que l'on partage la galette en autant de parts que de convives...plus une. Cette dernière, appelée "part du Bon Dieu" ou "part du pauvre" était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
Pour assurer une distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service.
Et maintenant, un peu d’histoire si vous le voulez bien...
En raison de la famine, en 1711, le Parlement décide de proscrire la galette afin que la farine, trop rare, soit uniquement employée à faire du pain.
En 1713, le même Parlement interdit aux boulangers de faire des pâtisseries, d’employer du beurre et des œufs dans leur pâte, et même de dorer leur pain avec des œufs.
Quand vint la révolution, le nom même de « gâteau des Rois » fut un danger. Peu après, un arrêté de la Commune ayant changé le jour des Rois en « jour des sans-culottes », le gâteau n’eut plus sa raison d’être, mais cette disparition ne fut que momentanée car bientôt, il revint sur toutes les tables familiales.
Cette tradition a donc traversé les âges et chaque région la décline à son goût.
Au nord de la France la galette est le plus souvent feuilletée, alors qu'au sud elle prend la forme d'une brioche.
Je ne sais si c'est par habitude ou par chauvinisme, mais à mon goût la brioche bordelaise est une des meilleures.
Parfumée et fondante, elle est divine au palais. Ceci dit, cette année elle s'est parée de magnifiques fruits confits qui nous transportent, le temps d'une galette, en Provence dont c'est la spécialité.
Pour tout vous dire, j'ai acheté ces superbes fruits confits chez Grand Frais à un prix très raisonnable et le choix était très varié.
Il faut faire un sirop avec :
100g de sucre
1 verre à liqueur de cognac
1 verre à liqueur d'eau de fleur d'oranger
Les zestes d'une orange et d'un citron.
Pour la pâte, il s'agit de la recette habituelle de papy caillou.
Il vous faut :
470g de farine
80g de beurre
5g de sel
1 oeuf +lait = 250g
1 cuillère à soupe de sirop parfumé (préparation ci-dessus)
Faire un levain avec de 20g de levure fraîche délayée dans un peu de lait et mélangée à 30g de farine. levée: 1h.
Mettre les ingrédients dans la MAP en suivant l'ordre habituel et utiliser le programme pâte.
Façonner la brioche, la badigeonner d'un jaune d'oeuf, la saupoudrer de sucre en grains et la laisser lever à nouveau 1h.
Préchauffer le four à 160°.
Faire cuire environ 20 minutes.
Laisser refroidir sur une grille.
Coller les fruits confits sur la brioche à l'aide du sirop restant.
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mamie caillou