Un chasseur passant par là, a laissé dans ma cuisine, de drôles d'oisillons sans plumes mais emmaillotés de ventrèche fumée.

Devant ce trésor Papy caillou est, sans nul doute, le plus heureux des gourmands.

Il y a si longtemps qu'il n'a pas mangé ces petites choses délicates et fragiles...si fragiles d'ailleurs que c'est à peine si j'ai osé les toucher.

Mais quelques minutes à rôtir dans une cocotte et voici ces ziozios tout chauds et tout dorés.

La question étant de savoir ce que j'allais trouver pour accompagner ces minuscules volatiles.

Des navets tout frais cueillis...quelques champignons de Paris...et juste un peu de riz, voilà un risotto qui semble bien parti !

Le plus difficile pour réaliser ce plat, je vous l'accorde, étant de trouver des grives, pourquoi ne pas rôtir quelques cailles ou autres pigeonneaux.

Comme le dit si bien l'adage ... faute de grives on mange des merles ! 

Au fait savez vous d'où vient ce joli nom que porte fièrement ce petit oiseau ?

...On a longtemps pensé que cet oiseau migrateur hivernait en Grèce, on l'a donc appelé grive, nom dérivé du latin greacus qui signifie "de Grèce". 

Pour les grives, point de difficulté, elles ont rôti doucement dans une petite cocotte avec quelques grains de raisin, deux ou trois baies de genièvre, du sel et du poivre du moulin. Tourne et retourne, histoire de ne pas râter leur bronzage, il a suffit de 15 minutes pour qu'elles soient prêtes a être dégustées.  

Pour le risotto, j'ai choisi de couper deux échalottes, trois beaux navets et quatre champignons de Paris en petits dés.

Les faire revenir à la poêle dans un peu d'huile d'olive en ajoutant une gousse d'ail écrasée. 

Lorsque les légumes sont dorés, ajouter 1 verre de riz à risotto (arborio, carnaroli ou vialone ). 

Il faut bien remuer pour que tous les ingrédients se mélange puis on verse dans la poêle un verre de vin blanc sec et on remue en attendant qu'il soit complètement absorbé par le riz.

Verser alors du bouillon de légumes, louche après louche, jusqu'à complète cuisson du risotto.

Un peu de poivre du moulin pour donner du pep's à ce plat et du sel si besoin mais avant il vous faudra goûter...on peut toujours resaler un plat mais s'il est trop salé...c'est fichu, il faut tout recommencer, alors prudence ! 

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Je vous remercie également pour vos commentaires que je lis toujours avec beaucoup d'attention.

                                                         mamie caillou