ou...G...comme Gourmandise.
En attendant la recette, je vous propose de connaître un peu mieux la signification de ce dessert.
La Galette des rois est traditionnellement dégustée pour l'épiphanie.
L’Épiphanie célèbre la visite de l'enfant Jésus par les mages, couramment appelés les Rois mages qui s'appellent respectivement : Gaspard, Melchior et Balthazar.
La tradition veut que cette fête soit l’occasion de « tirer les rois ». Une fève (remplacée aujourd’hui par une figurine) est cachée dans la galette et la personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée et a le droit de porter la couronne dorée qui accompagne toujours cette galette. Il doit offrir la prochaine galette.
Jadis, l’usage voulait que l’on partage la galette en autant de parts que de convives… plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu » ou « part du pauvre » était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
Pour assurer une distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service.
Un peu d’histoire :
En raison de la famine, en 1711, le Parlement décide de proscrire la galette afin que la farine, trop rare, soit uniquement employée à faire du pain.
En 1713, le même Parlement interdit aux boulangers de faire des pâtisseries, d’employer du beurre et des œufs dans leur pâte, et même de dorer leur pain avec des œufs.
Quand vint la révolution, le nom même de « gâteau des Rois » fut un danger. Peu après, un arrêté de la Commune ayant changé le jour des Rois en « jour des sans-culottes », le gâteau n’eut plus sa raison d’être, mais cette disparition ne fut que momentanée car bientôt, il revint sur toutes les tables familiales.
On retrouve cette coutume dans d’autres pays mais en France deux recettes se distinguent :
- le pithiviers dans le Nord
galette des Rois en pâte feuilletée fourrée à la crème frangipane.
- le gâteau des Rois dans le sud
brioche en forme de couronne, garnie et couverte de fruits confits et de sucre granulé. Un santon tend à remplacer la fève.
La collection des fèves se nomme la favophilie.
voir ci-dessous, une collection de costumes auvergnats